«C’est une chasse aux sorcières» : l’enseignement catholique vent debout contre le nouveau plan d’urbanisme parisien

«On a l’impression que c’est fait pour ne pas être compris», tranche d’emblée Catherine Lécuyer, conseillère (divers droite) du 8ème arrondissement de Paris, à propos du plan local d’urbanisme (PLU) parisien. Un document «très long, très lourd et plein d’abréviations» qui doit pourtant définir les grandes orientations d'aménagement et réglementer toutes les constructions de la capitale pour les années à venir.

Et dans son PLU, dit «bioclimatique» , la mairie de Paris s’est fixé l’objectif d’atteindre 40% de logements publics à Paris en 2035, dont 30% de logements sociaux et 10% de logements abordables. L’objectif est «d’avoir une ville plus verte et plus sociale», justifie le cabinet du premier adjoint à la Maire de Paris en charge de l'urbanisme, Emmanuel Grégoire. En ajoutant que près de 70% des Parisiens sont d’ailleurs éligibles.

Un «pastillage» qui fait débat

Pour ce faire, la mairie de Paris a donc «réservé» des emplacements. «C’est ce qu’on appelle le pastillage», détaille le cabinet du premier adjoint. Il permet…

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