Une douzième plainte contre le rappeur P. Diddy, accusé d’avoir drogué une femme pour abuser d’elle
Une nouvelle plainte - la douzième - a été déposée vendredi contre le rappeur Sean Combs, dit P. Diddy. La femme, dont le nom n’a pas été communiqué, accuse le rappeur de l’avoir droguée, violée et harcelée à plusieurs reprises entre 2020 et juillet 2024. Elle explique que Combs l’a violée alors qu'elle était inconsciente, sous l’emprise de drogues et d’alcool, et que Combs et ses proches ont filmé des relations sexuelles sans sa permission.
Selon son témoignage recueilli par la justice new-yorkaise, elle aurait également été enceinte du rappeur et l’un de ses associés l’aurait harcelée pour qu’elle avorte. La plaignante aurait finalement fait une fausse couche.
En juillet 2024, selon la plaignante, Combs lui aurait « ordonné » de se rendre chez lui à Miami, en Floride, et lui aurait « fourré deux pilules dans la bouche » à son arrivée. Selon son témoignage, elle se serait réveillée le lendemain sans souvenir de ce qui s’est passé entre-temps.
Les plaintes se suivent
Mardi dernier, Thalia Graves avait déposé plainte contre P. Diddy l’accusant de l’avoir «violée avec brutalité» en 2001, avec l’aide d’un complice, dans les studios de sa maison de production, Bad Boy Records à New York. Selon la plainte, elle avait été droguée et ligotée par ses deux agresseurs. Ces derniers auraient aussi enregistré la scène dans une vidéo qu'ils auraient fait circuler, des accusations qui font écho à celles du parquet fédéral de Manhattan la semaine dernière, lors de l'arrestation du musicien. Arrêté le 16 septembre, Sean Combs a été a plaidé non coupable des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d’extorsions.