Face au dérapage du déficit, les partis politiques font leurs propositions

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François-Xavier Bellamy a d’ores et déjà dénoncé «l’incroyable manipulation du gouvernement, qui a maquillé les comptes publics». LUDOVIC MARIN/AFP

FOCUS - À l’occasion de la réunion entre le gouvernement et les oppositions sur les mesures d’économies, les discussions s’annoncent difficiles. Chaque parti compte bien faire valoir ses idées.

Alors que Les Républicains entendent pratiquer la politique de la chaise vide, début avril, à la réunion entre le gouvernement et les oppositions sur les mesures d’économies, les relations se tendent entre Bercy et la droite. Dans un document consulté par Le Figaro, et intitulé «L’automne où LR aurait aimé cramer la caisse», les services de Bruno Le Maire dressent ainsi la «facture des idées LR pour septembre, octobre et novembre», avec un «coût total de propositions» estimé selon eux à «plus de 124 milliards d’euros». De quoi compliquer davantage des discussions budgétaires qui s’annoncent difficiles.

À droite, un contre-projet pour réduire le fardeau fiscal

Pour la droite, la dérive des comptes publics n’est guère une fatalité. À l’annonce du chiffre de déficit, qui devrait dépasser les 5 %, François-Xavier Bellamy a dénoncé sur LCP «l’incroyable manipulation du gouvernement, qui a maquillé les comptes publics». «Il y a un décalage de 20 milliards d’euros entre le déficit annoncé de l’État…

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