L'actu en dessin : la "guerre commerciale" de Donald Trump est lancée

Depuis son investiture il y a un mois, Donald Trump ne cesse de provoquer crainte et stupéfaction à travers le monde avec une diplomatie et une politique commerciale agressives. La guerre commerciale contre la Chine, le Mexique, le Canada a bien commencé, et l’Europe devrait suivre.

Le président américain a tenté d’imposer à ses voisins et à son rival chinois des taxes douanières d’au moins 25 %, ce qui aurait un impact considérable sur l’économie mondiale mais aussi sur le pouvoir d’achat des Américains. Le Mexique et le Canada ont finalement réussi à trouver un accord pour suspendre ces taxes pendant un mois, en offrant des garanties à Donald Trump, notamment autour du trafic de fentanyl.

Le président américain a d’autre part gelé l’aide étrangère des États-Unis pour 90 jours, excepté pour l’Égypte et Israël. Elon Musk a même annoncé la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), dont les employés se sont depuis mis en grève. Cette soudaine fermeture du robinet américain est un choc pour les ONG, les pays en développement et les Nations unies, et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Donald Trump aborde l’économie mondiale comme son activité immobilière : dans une pure logique transactionnelle, à coup de bluff et d’intimidation. Ce qui fait craindre le pire pour les quatre prochaines années.

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Né en 1943, Jeff Danziger est un dessinateur new-yorkais indépendant, depuis près de 25 ans. Vétéran de la guerre du Vietnam à laquelle il a participé en tant que soldat américain de 1967 à 1971, Danziger a commencé sa carrière de dessinateur dans un journal local du Vermont en 1971, en gagnant un dollar par dessin.

Il a ensuite travaillé pour Christian Science Monitor de 1987 à 1997, puis ses caricatures ont été publiées dans des centaines de journaux à travers le monde (The New York Times, The Washington Post, Wall Street Journal, Toronto Globe, Mail, Le Monde, China Daily…) et des magazines comme Newsweek, Forbes, The New Yorker, et Texas Observer.

Aujourd’hui, il dessine entre six et dix caricatures par semaine sur une grande variété de sujets dont beaucoup sont controversés. Ses thèmes de prédilection sont les fraudes électorales, les personnalités politiques et les relations internationales. Très représentatif des talents de l’école américaine, Jeff Danziger a réussi à imposer un graphisme éditorial insolent.

Il reçoit le Thomas Nast Prize en 2008, le prix "Herblock" pour la caricature éditoriale en 2006 et il s’est vu attribuer "l’Overseas Press Award" en 1993. Il travaille désormais avec le Washington Post writers Group.