JO Paris 2024 : comment les médaillés olympiques français sont-ils imposés ?

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JO Paris 2024 : comment les médaillés olympiques français sont-ils imposés ?

Le champion olympique de judo, Teddy Riner, à gauche et Leon Marchand, champion olympique de natation, à droite. AFP / VALENTINE CHAPUIS / AFP / JONATHAN NACKSTRAND

DÉCRYPTAGE - Pour certains, l’imposition de leurs primes est «un scandale». Pour d’autres, il n’y a aucune raison que les champions échappent au régime fiscal français. Quelques subtilités existent toutefois pour ces athlètes hors du commun.

Les champions olympiques français explosent le compteur de médailles, à moins de cinq jours de la fin des Jeux olympiques (JO). Avec 48 récompenses, la France surpasse son record des précédents Jeux olympiques de Pékin, en 2008, avec ses 43 médailles. En plus de la gloire, les athlètes récoltent également des primes, de 20.000 euros pour du bronze, de 40.000 euros pour de l’argent et 80.000 euros pour l’or. «Ces primes concernent également les sportifs inscrits aux Jeux paralympiques et leurs guides. Elles seront versées directement par le ministère des Sports avant la mi-novembre», explique Jean-Jacques Bertrand, avocat en droit du sport. Cette année, l’État a fait le choix de rehausser les montants, qui étaient respectivement de 15.000 euros, 25.000 euros et 65.000 euros lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo, en 2020. Sur les primes de cette année, quelle part revient à l’État ? Les athlètes ont-ils la possibilité d’échelonner leurs impôts ? Quid de ceux qui résident à l’étranger ? 

La taxation des athlètes n’a cessé d’évoluer depuis les différentes éditions des Jeux olympiques…

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