Les associations « féministes » identitaires et xénophobes choyées par Périclès
Fondée par Claire Geronimi, victime d’un viol commis par un homme sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), l’association Éclats de Femme n’aurait, elle, pas pu voir le jour sans Périclès. « Ils sont les seuls à avoir accepté de financer mon projet, nous explique-t-elle. Je suis pleinement satisfaite de leur aide précieuse. » Selon la jeune femme qui accueille, sur son podcast, des voix anti- « néoféministes » – avec des journalistes du JDD et de Frontières -, Éclats de Femme n’a toutefois « aucune vocation politique ».
« Notre seul objectif est de fournir un soutien concret aux victimes de violences sexuelles, tant psychologique que juridique », ajoute Claire Géronimi. Co-organisatrice avec le collectif fémonationaliste Némésis d’Alice Cordier du rassemblement en hommage à Philippine, la jeune femme violée et assassinée en septembre, la fondatrice de l’association tient à « souligner fermement que cet événement n’avait aucune visée politique » et qu’Éclats de Femme n’a « aucun lien avec des mouvances d’extrême droite ».
« Je suis un homme de droite qui porte des valeurs de gauche »
En matière de culbute idéologique, la Ligue pour l’égalité dans l’antiracisme (Léa) fait fort : lancée en 2018 sous un nom moins orwellien – Organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (Olra) -, l’association avançait alors, par la voix de son animateur Laurent de Béchade dans Boulevard Voltaire, que l’expression « privilège blanc » constituait un « propos extrêmement raciste ».
« Je suis un homme de droite qui porte des valeurs traditionnellement associées à la gauche (antiracisme, universalisme, laïcité et humanisme) », vante le président de Léa à l’Humanité. Selon Laurent de Béchade, la somme versée par Périclès n’est « pas très conséquente ».
« Nous sommes très heureux de compter parmi nos soutiens l’entrepreneur Pierre-Édouard Stérin, crâne-t-il. Qu’il soit sensible à la cause antiraciste est une chose très positive. Le fait qu’il soit catholique ou conservateur ne saurait en aucun cas justifier un rejet de notre part, ce qui serait totalement inadmissible. »
Face à l’extrême droite, ne rien lâcher !
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