Des Giacometti à vendre à des prix dérisoires

Il y a des collections qui racontent une époque. Celle du couple américano-britannique, Jean Henson, issu d'une modeste famille d'agriculteurs de Géorgie aux États-Unis, et Violet Tylden, fille d'un officier supérieur de l'armée anglaise, évoque le temps mondain et cosmopolite de la Café society entre New York, Londres, Venise et Paris, dans l'entre-deux-guerres. Méconnu et pourtant source de romans (Le Jardin des Henderson par Catherine Hermary-Vieille), ce duo à la Fitzgerald, qui a posé pour George Hoyningen-Huene et Cecil Beaton dans Vogue ou Vanity Fair, côtoya Dali, Cocteau, Bérard, Iacovleff et le décorateur Jean-Michel Frank, son voisin de palier, au 7, rue de Verneuil à Paris.

Jean et Violet Henson. Drouot

Ce dernier « m'a toujours donné les plus belles choses qu'il créait pour ma maison », raconte Jean Henson, dans ses Mémoires, A Time for Reflexion, en 1949. Et notamment l'ensemble de plâtres d'Alberto Giacometti, fruit de sa collaboration avec Frank, entre 1930 et 1939. À l'époque, ils ne valaient rien…

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