Les Etats-Unis ont promis de défendre "chaque centimètre du territoire de l'Otan", lundi 22 septembre, lors d'un Conseil de sécurité de l'ONU convoqué par l'Estonie après l'incursion d'avions russes dans son espace aérien. Il s'agit du troisième incident en dix jours visant des pays proches de la Russie, après des vols de drones au-dessus de la Pologne et de la Roumanie.
"Au moment où le président Trump et les États-Unis" tentent de "mettre fin à cette guerre atroce entre la Russie et l'Ukraine, nous nous attendons à ce que la Russie cherche des moyens de désescalade, et non à prendre le risque d'une extension du conflit", a lancé le nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, Mike Waltz. "La Russie doit de toute urgence mettre un terme à ce comportement dangereux", a-t-il insisté.
"Une escalade déstabilisatrice"
La réunion de lundi est la première réclamée par l'Estonie en 34 ans d'adhésion à l'ONU. Peu avant la tenue de cette réunion d'urgence, le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna, a lu un texte soutenu par une cinquantaine de pays alliés, réclamant également que Moscou mette fin aux "provocations et menaces" contre ses voisins. "Les actions irresponsables de la Russie constituent non seulement une violation du droit international, mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche la région d'un conflit plus qu'à tout autre moment de ces dernières années", a-t-il déclaré.
Dimanche, Donald Trump avait assuré que les Etats-Unis participeraient à la défense de la Pologne et des pays baltes, si la Russie intensifiait son activité militaire dans la région.