Le PSG qualifié en finale de Ligue des champions : scènes de liesse à Paris et 47 interpellations

"On est en finale !" : au coup de sifflet final du match face à Arsenal (victoire 2-1), les supporters du PSG ont exulté dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 mai. Une euphorie qui a donné lieu à des scènes de liesse notamment sur les Champs-Élysées, où plusieurs milliers d'entre eux se sont rassemblés pour célébrer la qualification des Parisiens en finale de la Ligue des champions.

Tout au long de la rencontre, des supporters sans billets s'étaient massés aux abords du Parc des Princes, notamment sur la place de la porte de Saint-Cloud, entonnant les chants du PSG, des claps, le tout ponctué de lancés de fumigènes sur fond de cornes de brumes. 

L'ambiance était bon enfant jusqu'au premier but parisien. Exultation, cris, feux d'artifices. Les esprits se sont échauffés, et les forces de l'ordre sont intervenues, notamment les Brav-M, ces unités à moto de la préfecture de police de Paris, pour rétablir la circulation porte de Saint-Cloud. 

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La demi-finale à peine terminée au Parc des Princes, les premiers feux d'artifices sont lancés, les premiers fumigènes craqués sur les Champs-Élysées. Nermine et Diane, toutes deux 23 ans, drapeaux du PSG à la main sont "super contentes" après "des années d'attente" et "beaucoup de désillusions, on n'y croyait plus", dit Diane. "Il y a de la joie collective et ça manquait" dans le pays qui "va mal", selon elle. La victoire en Ligue des champions, elles y croient "à fond", car "plus rien ne peut nous arriver", croit Nermine.

Trois personnes percutées par une voiture près des Champs-Élysées

Au milieu de la célèbre avenue s'alignent des dizaines de véhicules de police, dont un canon à eau, et des cordons de CRS et des barrières bloquent l'accès au haut des Champs-Elysées et à l'Arc de Triomphe. Au total, plus de 2 000 policiers étaient déployés mercredi soir à Paris, selon la préfecture de police (PP), qui a fait état de 47 interpellations. 

Trois personnes ont également été blessées par une voiture qui les a percutées. Les faits se sont déroulés "dans une rue perpendiculaire à l'avenue des Champs-Élysées lorsqu'un véhicule a, dans des circonstances indéterminées à ce stade (acte volontaire non avéré en l'état), percuté trois personnes", a précisé la préfecture de police. "Les blessés, un en urgence absolu et les deux autres en urgence relative, ont été pris en charge", a ajouté la PP dans un premier bilan vers 1 h 30.

Le véhicule aurait été ensuite incendié avenue Marceau, non loin des Champs-Élysées, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Une journaliste de l'AFP a constaté la présence d'une voiture incendiée dans cette avenue.

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Une autre journaliste de l'AFP a vu un véhicule de la mairie de Paris incendié dans une autre rue, également près des Champs-Élysées.

"Tellement longtemps qu'on attend ça"

Peu avant minuit, des milliers de personnes remontaient l'avenue, chantant "On est en finale!" ou "Ici, c'est Paris !" Le son des klaxons a retenti en continu, des supporters à moto ont fait des tours sur les Champs-Élysées en brandissant des drapeaux du club, et les feux d'artifice ont ponctué la liesse des supporters.

"Ça fait tellement longtemps qu'on attend ça", explique Jeanne, qui croit en la victoire en finale : "C'est le moment, on a une bonne équipe".

"C'est comme une finale de coupe du monde, c'est dingue !", s'enthousiasme Aymeric, 18 ans, venu avec trois amis. Cette victoire, c'est "beaucoup de fierté pour le club, c'est beaucoup d'émotions", explique son ami Arthur, 19 ans. Pour lui, l'équipe n'a jamais été "aussi bonne depuis longtemps, ça joue très bien et on pense vraiment que ça peut le faire pour la finale". 

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Mais en face, "il y a l'Inter", tempère Raphaël, 20 ans : "Ça joue très, très bien, on l'a vu hier (mardi soir, NDLR), mais tout est possible, Luis Enrique est un entraineur fantastique" qui est "en train de construire un vrai collectif", selon le jeune homme.

Avec AFP