Bluff à Téhéran, traque en Corse, la R5 du chef… Le GIGN livre ses derniers secrets

Sur l’épopée du GIGN, on pouvait imaginer que tout avait été écrit ou presque. Mais à quelques mois de célébrer les 50 ans de l’unité d’intervention de la gendarmerie, les onze «patrons» qui ont commandé le prestigieux groupe viennent de livrer leurs derniers mystères. Ainsi en est-il du magistral coup de bluff mené début août 1984, alors qu’un Boeing 737 d’Air France est détourné vers l’Iran par trois pirates de l’air, et atterrit à Téhéran. Équipés d’armes blanches et de grenades, ils réclament la libération de cinq Iraniens détenus en France pour avoir tenté d’assassiner l’ancien premier ministre Chapour Bakhtiar. Mais Paris rejette leurs exigences. Une nuit durant, les 58 passagers et les 6 membres d’équipage imaginent alors le pire. Mais à la surprise générale, après avoir fait exploser le cockpit, le commando finit par se rendre.

Quarante ans plus tard, Philippe Legorjus, alors numéro deux du GIGN, révèle que les gendarmes ont mené ce que les militaires nomment dans leur langage une

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous