Les adieux de Bruno Le Maire à Bercy, en pleine tempête budgétaire

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Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Sébastien SORIANO

RÉCIT - Les finances publiques resteront un point noir du bilan du ministre de l’Économie qui risque de masquer ses réussites sur les volets de l’emploi et de la réindustrialisation.

« Je ne fais de procès à personne. » Alors qu’il s’expliquait lundi sur le dérapage du déficit prévu pour 2024 devant les députés, Bruno Le Maire a répété la phrase à plusieurs reprises. Dans les rangs de l’opposition, cette magnanimité n’a pas fait sourire. Pour nombre des élus de la commission des finances, le responsable de la dérive des finances publiques françaises se tenait devant eux. 

Patron de Bercy depuis plus de sept ans, Bruno Le Maire transmet en effet à son successeur des comptes en bien piètre état. Cette année, le Trésor mise sur un déficit de 5,6 % du produit intérieur brut (PIB) pour une dette de 112 %. En 2017, ces indicateurs s’élevaient à respectivement 2,8 % et 97 %. « On pourrait vous surnommer “Monsieur 1 000 milliards”, puisque, depuis votre arrivée dans vos fonctions, la dette publique va s’accroître de 1 000 milliards », tançait encore récemment le rapporteur général du budget…

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