Julia de Funès sur les nouveaux dogmes du management: «La bien-pensance étouffe l’entreprise»

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Julia de Funès. Emanuele Scorcelletti

ENTRETIEN - Pleines de bonnes intentions, les nouvelles règles en vigueur dans le management peuvent engendrer un conformisme moral et intellectuel au sein des entreprises, affirme l’essayiste. Qui appelle à résister aux excès de cette «vertu dangereuse».

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

Depuis son best-seller La Comédie (in) humaine, écrit avec l’économiste Nicolas Bouzou, Julia de Funès s’est affirmée comme l’analyste de référence des dérives du management contemporain. Elle débusque comme personne les dangers des manifestes vertueux qui promettent le bien-être au travail grâce à l’inclusion, la diversité, l’intelligence collective et autres concepts généreux. Docteur en philosophie et diplômée d’un DESS en ressources humaines, Julia de Funès est moins une polémiste qu’une lanceuse d’alerte: son nouveau livre, La Vertu dangereuse, est un appel précis et argumenté à la résistance contre le prêt à penser. Et pas seulement au sein de l’univers professionnel, tant le politiquement correct imprègne la société dans son ensemble.

LE FIGARO MAGAZINE. - Jamais on a autant parlé de bien-être au travail et, pourtant, beaucoup de salariés se plaignent d’être malheureux dans leur environnement professionnel. Que se passe-t-il?

Julia DE FUNÈS…

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