Budget 2026 : un coup de rabot sur les crédits d'impôts ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Depuis sept ans, Xavier Cordonnier fait appel à une entreprise pour l'entretien de son jardin. Ce retrait paye 100 euros la prestation, mais il récupérera la moitié grâce au crédit d'impôt. Impossible pour lui de tout prendre en charge.

Il explique : "Ça aura un impact, c'est sûr que ça aura un impact. Alors après, on diminue les prestations, on fait moins de prestations. Voilà, à voir."

L'avantage fiscal profite surtout aux ménages les plus aisés. Alors l'État pourrait le modifier, voire le supprimer. Une mauvaise idée pour Mathieu Cucherousse, paysagiste :

"On va malheureusement faire augmenter le travail dissimulé. On va avoir un impact économique parce que ces 18 000 entreprises, elles embauchent des personnes et elles créent de la valeur ajoutée. Et on va avoir un impact social pour nos clients qui, malheureusement, en grande partie, ne pourront plus faire appel à nos services."

Une réduction précieuse

Comme le jardinage, le crédit d'impôt bénéficie à 26 secteurs d'aide à la personne, comme le ménage. Cette mère de deux enfants fait appel à une salariée à domicile quatre heures par semaine :

"Ces quatre heures me représentent 4 750 euros par an. Si on divise par deux parce que j'ai le droit à 50 % de crédit d'impôt. Donc je dépense réellement 2 350 euros."

Si le crédit d'impôt disparaissait, le coût serait trop élevé pour elle :

"Je ne vais pas pouvoir continuer. Ça va me coûter beaucoup trop cher par mois."

La garde d'enfants et l'accompagnement des personnes âgées seront épargnés par le gouvernement. Le dispositif coûte environ 7 milliards d'euros par an à l'État.