Pour son premier long-métrage, la directrice de casting et première assistante Julie Navarro n'est pas allée chercher très loin. Elle a lu le roman de son compagnon Marc Salbert : De l'influence du lancer de minibar sur l'engagement humanitaire (Le Dilettante). Un titre beaucoup plus drôle que celui de l'adaptation qu'elle en a tiré, Quelques jours pas plus. Il fait sens dès la scène d'ouverture. Arthur Berthier, critique rock, raccompagne une chanteuse dans sa chambre d'hôtel et ne peut l'empêcher de tout saccager. Le minibar passe par la fenêtre. La note est salée. Le rédacteur en chef d'Arthur ne compte pas payer une facture de 1100 euros.
Hippolyte Girardot à un faux air de Serge July. Le journal s'appelle L'Époque et ressemble à Libération. Arthur est relégué aux infos générales. En couvrant l'évacuation d'un camp de migrants, un CRS lui tape sur la tête à coups de matraque. Mathilde (Camille Cottin), responsable de l'association Solidarité Exilés, lui tape dans l'œil. Pour ses…