Les députés mexicains votent une réforme pour accorder plus de droits aux travailleurs des plateformes numériques
Après les Européens, c’est au tour des travailleurs des plateformes numériques mexicains de voir leurs droits avancer. La réforme votée le 10 décembre, leur reconnaît également le droit de se syndiquer, de négocier de façon collective avec leur employeur et à faire grève.
La loi cherche par ailleurs à établir clairement que les employeurs sont les personnes ou les entreprises qui possèdent et gèrent les plateformes et non les utilisateurs des services. Proposée par la présidente Claudia Sheinbaum, cette nouvelle législation devrait sans difficulté être ratifiée par le Sénat, où le parti au pouvoir dispose aussi d’une large majorité.
Elle devrait aider à améliorer la situation de plus de 650 000 personnes travaillant dans ce cadre au Mexique, et s’inscrit dans un mouvement global de remise en question du modèle des plateformes, qui utilisent le statut de travailleur indépendant pour n’accorder aucun droit.
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :
- nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
- nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.
L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.
Je veux en savoir plus