Tensions au Proche-Orient : l’armée israélienne aurait intercepté un drone en provenance de l’Est

Tensions au Proche-Orient : l’armée israélienne aurait intercepté un drone en provenance de l’Est

Un membre des forces de sécurité israéliennes se tient à côté d'une voiture endommagée sur le site d'une attaque par drone, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, à Karmiel, dans le nord d'Israël, le 27 octobre 2024. Gonzalo Fuentes / REUTERS

LE POINT SUR LA SITUATION - L'armée israélienne a indiqué avoir intercepté mardi un drone en provenance de l'Est au-dessus du sud d'Israël, dans la région de la mer Morte.

Passer la publicité

Alors qu’Israël annonce avoir intercepté un drone en provenance de l’Est, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, devrait se rendre au Proche-Orient mercredi. Le Figaro fait le point sur la situation au Proche-Orient, ce mardi 5 novembre. 

L'armée israélienne dit avoir intercepté un drone en provenance de l'Est

L'armée israélienne a indiqué avoir intercepté mardi un drone en provenance de l'Est au-dessus du sud d'Israël, dans la région de la mer Morte. «Un drone qui a pénétré en territoire israélien depuis l'Est a été intercepté» par l'armée de l'air israélienne, a écrit l'armée dans un communiqué, sans préciser d'où venait le drone.

Le chef de la diplomatie française au Proche-Orient mercredi

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot se rendra mercredi en Israël et dans les territoires palestiniens pour demander un cessez-le-feu à Gaza et «le respect du droit international humanitaire», a-t-il annoncé sur France 2. «La France a vocation à porter des messages et c'est pourquoi j'irai demain soir en Israël et dans les territoires palestiniens pour y rencontrer les autorités, les acteurs humanitaires, pour porter la voix de la France dans cette région où la guerre a déjà beaucoup trop duré», a déclaré M. Barrot.

Outre le cessez-le-feu, le chef de la diplomatie française veut insister sur «le respect du droit international». «Les violations du droit international humanitaire sont inacceptables et doivent cesser», a-t-il souligné, alors qu'Israël est accusé de nombreuses violations du droit humanitaire dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.

Israël a également interdit les activités de l'Unrwa, l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens, qu'elle accuse de complicité avec le Hamas, provoquant un tollé international. M. Barrot s'était déjà rendu en Israël à l'occasion du premier anniversaire du 7 octobre. Cette visite intervient alors que les relations entre Israël et Paris se sont nettement tendues ces dernières semaines, après des déclarations du président Emmanuel Macron ayant appelé à stopper les ventes d'armes utilisées à Gaza ou accusant Israël de «semer la barbarie». «Le dialogue n'a jamais été rompu», a insisté M. Barrot.

Pas de courte trêve dans la bande de Gaza, déplore Blinken

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déploré lundi que le Hamas ait à nouveau rejeté une trêve temporaire dans la bande de Gaza, dans un appel avec son homologue égyptien.

Un responsable du Hamas a affirmé vendredi que le mouvement islamiste palestinien avait refusé d'étudier une proposition sur une courte trêve dans la bande de Gaza émanant des pays médiateurs - États-Unis, Égypte et Qatar - car elle ne comprenait pas un cessez-le-feu permanent.

Lors d'un appel téléphonique avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, M. Blinken «a noté que le Hamas avait une fois de plus refusé de libérer ne serait-ce qu'un nombre limité d'otages afin d'obtenir un cessez-le-feu et des secours pour la population de Gaza», selon un communiqué du département d'État. Le secrétaire d'État américain «a souligné l'importance de mettre fin à la guerre à Gaza, de garantir la libération de tous les otages et d'accroître et de maintenir l'acheminement de l'aide humanitaire», selon le texte.