Investir dans la recherche, “on n’a pas le choix”, estime Philippe Baptiste

Lundi 5 mai, à l’occasion du sommet ‘Choose Europe for science’, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont incité les scientifiques américains à choisir l’Europe pour poursuivre leurs travaux de recherche. La France pourrait donc accueillir des centaines de chercheurs malgré les difficultés économiques du pays. Pour Philippe Baptiste, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : “on n’a pas le choix. Investir dans la recherche, c’est investir dans l’avenir.” Il ajoute : "La question est simple, c’est : est-ce qu’on veut une France de la gastronomie et des châteaux de la Loire ? Ou est-ce qu’on veut se projeter et être une des grandes puissances économiques de demain et pour l’être, il y a besoin d’innovation et de la recherche.”

20 milliards par an investis dans la Recherche

Le ministre rappelle également la nécessité d’améliorer les conditions de travail de la recherche au niveau national et européen et souligne le retard pris par les deux entités : “on est en retard par rapport aux États-Unis, à Israël, à la Corée.” Quant à la question du financement alloué à l’accueil de chercheurs étrangers, Philippe Baptiste a confirmé une enveloppe de 500 millions d’euros au niveau européen et 100 millions pour la France. À noter par ailleurs que le budget annuel alloué à la Recherche est de 20 milliards d’euros.

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