La découverte d’un gisement géant de gaz brouille les ambitions vertes de la Colombie

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La compagnie brésilienne Petrobras a découvert de nouvelles réserves de gaz avec son homologue colombien Ecopetrol. Sergio Moraes / REUTERS

Alors que le président colombien, Gustavo Petro, souhaite réduire la dépendance de son pays aux hydrocarbures, l’exploitation de réserves gazières massives perturbe son message.

La Colombie défend un ambitieux plan de financement de sa transition énergétique. Les autorités l’ont vanté, la semaine dernière, comme « l’un des plus avancés » au monde pour s’affranchir de la dépendance au pétrole, au gaz et au charbon. « Nous passons de la rhétorique à la pratique, en créant un portefeuille d’investissements qui vise à mener la Colombie vers une économie à faible émission de carbone », a précisé la ministre de l’Environnement Susana Muhamad. En jeu, des mégaprojets axés sur un tourisme lié à la nature, sur les industries à faible émission de carbone et sur l’adaptation au changement climatique par des mesures telles que l’électrification des transports. Le tout pour quelque 40 milliards de dollars (36 milliards d’euros) qui seront en partie apportés par des investisseurs étrangers, espère le gouvernement. 

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