« Bachar est parti comme un voleur, bon débarras » : après la chute du régime, la joie des Syriens réfugiés au Liban

Liban, correspondance particulière.

« Dès que j’ai entendu les nouvelles sur la libération des détenus de la prison de Saidnaya, dimanche, j’ai pris un taxi pour (le passage frontalier de) Masnaa. J’étais dans un état second, je ne voulais rien entendre, ni les conseils de prudence de ma femme, ni les supplications de patience de ma mère. Je voulais avoir des nouvelles de mon frère, arrêté il y a sept ans. La Sûreté générale libanaise ne m’a finalement pas autorisé à passer la frontière au prétexte que la situation était confuse de l’autre côté. » Mohammad, un tailleur de pierre d’une quarantaine d’années, originaire de la province d’Idleb, est installé avec une partie de sa famille depuis une dizaine d’années dans le village de Bejjé, dans la région de Jbeil au mont Liban.

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