Ski alpin : Cyprien Sarrazin, plus belle la vitesse
Une sortie au ralenti après une saison étourdissante. À Saalbach, en Autriche, l’épilogue de la Coupe du monde de ski alpin devait opposer le virtuose suisse Marco Odermatt au génial français Cyprien Sarrazin. Les caprices de la météo ont empêché ce dernier duel, le 24 mars. Dans la foulée, de passage à Paris dans la boutique de son équipementier Rossignol, le leader du ski tricolore (2e de la Coupe du monde de descente ; 5e du classement général de la Coupe du monde), vainqueur de la descente de Bormio, d’un doublé retentissant à Kitzbühel et du Super-G de Wengen, a rembobiné la folle saison qui l’a propulsé en pleine lumière.
La barbe craque pour dessiner un franc sourire, le regard, dans lequel cohabitent plaisir et fatigue, brille : « Le duel avec Odermatt, je ne l’avais jamais imaginé. Mais je ne m’étais jamais empêché de le faire. Cette saison, je me suis dit : “Il n’y a pas de limites.” La finale annulée ? Il n’y a pas de regrets. J’étais prêt, impatient, excité. La météo en…