Avec son appétence mémorielle, qui culminera la semaine prochaine avec le 80e anniversaire du Débarquement, Emmanuel Macron ne pouvait pas manquer de marquer les 50 ans de la mort de Georges Pompidou, le 2 avril, et de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, le 19 mai. Dans le successeur immédiat du général de Gaulle, le chef de l’État avait salué un homme « associé à une époque heureuse qui sut entraîner le pays dans un grand mouvement de progrès », comme il l’avait écrit dans un ouvrage édité par l’Institut Georges Pompidou. Dans son deuxième successeur, il a reconnu un président qui a « profondément modernisé la France à un moment où la société avait souvent avancé plus vite que les structures politiques ou les conventions sociales », comme il l’a écrit dans un message lu lundi en ouverture d’un colloque organisé par la Fondation Valéry Giscard d’Estaing.
Président presque sans passé politique avant son élection, Emmanuel Macron a toujours eu à cœur d’honorer ceux à qui il a succédé à…