JO Paris 2024 : pourrait-on rechronométrer avec exactitude les performances du passé?
Jesse Owens a-t-il remporté le 100 mètres des Jeux olympiques de Berlin en 1936 avec un chrono en 10'' 3 devant son compatriote Ralf Metcalfe (10'' 4) à une époque où le faux départ était à l’appréciation d’un juge ? Et l’Australien John Devitt a-t-il vraiment remporté la finale de natation la plus controversée de l’histoire olympique sur 100 mètres nage libre devant Lance Larson qui avait pourtant signé des temps inférieurs (trois juges par ligne d’eau chronométraient manuellement chaque nageur) à la faveur de la décision finale très contestée d’un juge arbitre ?
Et si les technologiques actuelles, d’une précision diabolique allant jusqu’au millionième de seconde, et la modélisation des exploits des sportifs et l’aide de l’intelligence artificielle permettaient d’effacer les doutes sur la précision des performances du passé ? Le Figaro a posé la question à Alain Zobrist, responsable du projet olympique et paralympique chez Omega. Par principe, le dirigeant n’envisage pas…