Vingt-cinq ans après la création de l'euro, les Français sont-ils plus prospères qu'en 1999?

Réservé aux abonnés
Le Ier janvier 1999 marque l'instauration officielle et irrévocable de l'euro. ROMAN / RomanR - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - L'anniversaire est peu célébré par les gouvernements, notamment en France où le bilan a un goût aigre-doux, même si la monnaie unique ne fait plus guère l'objet de contestations politiques. L'euro est devenu un repère rassurant.

La Saint-Sylvestre 1998 fut vraiment « historique », et les ministres des Finances de l'Union européenne l'ont répété à satiété tout au long de leur rencontre exceptionnelle de ce 31 décembre à Bruxelles. Il s'agissait ni plus ni moins de fixer de manière « irrévocable » le taux de conversion des onze monnaies nationales qui s'apprêtaient à fusionner dans la monnaie unique. Désormais l'euro serait la seule devise cotée sur le marché des changes, à la réouverture du lundi 4 janvier 1999, et à la place du mark, du franc, de la lire ou de la peseta…

Ainsi la conversion décidée à Bruxelles serait d'un euro pour 6,55957 francs, le taux que les Français allaient programmer dans leurs convertisseurs de poche. Car pendant trois ans encore, et jusqu'à l'arrivée des pièces et des billets en euros, les monnaies nationales continueraient de servir d'unité de compte et de paiement dans la pratique quotidienne des particuliers. Le Ier janvier 1999 marque donc l'instauration officielle et irrévocable…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous