Vote de confiance, dissolution, destitution… qui dit quoi au lendemain de la conférence de presse de François Bayrou ?

Alors la rentrée sociale s’organise et s’annonce explosive, notamment avec le rendez-vous du 10 septembre, que les partis de gauches et les syndicats préparent aussi leur mobilisation, la conférence de presse de François Bayrou était très attendue.

Lundi 25 août dans l’après-midi, le Premier ministre a ainsi rappelé, encore une fois, combien il était indispensable de se serrer la ceinture pour faire face à la « menace » de la dette, et que tous les citoyens étaient finalement responsables à leur échelle de cette situation « dramatique ». De quoi réjouir tous ceux qui reprenaient la route du travail après des vacances bien méritées.

Tandis que le Premier ministre répondait aux questions des journalistes, en prenant le soin d’esquiver celles portant sur une éventuelle participation des plus riches à l’effort collectif « nécessaire », la totalité de la sphère politique réagissait à la seule véritable annonce : François Bayrou engage la responsabilité de son gouvernement à travers un vote de confiance le 8 septembre.

La gauche vote contre la confiance, les insoumis déposent une motion de destitution

Les premiers à réagir unilatéralement ont été les représentants de la France Insoumise (LFI). « C’est déjà une première victoire de la puissance de la mobilisation qui se prépare pour le 10 septembre. Il faut l’amplifier encore pour tourner définitivement la page du macronisme. (…) Les...