«Nous ne sommes pas la poule aux œufs d’or» : le patron d’Orangina et d’Oasis vent debout contre l’alourdissement de la taxe soda

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«Nous ne sommes pas la poule aux œufs d’or» : le patron d’Orangina et d’Oasis vent debout contre l’alourdissement de la taxe soda

Alexis Daems dirige la filiale française de Suntory Beverage & Food France (1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires) depuis avril 2024 Ming Chao

Le directeur général de la filiale française du géant japonais Suntory chiffre son impact à plusieurs dizaines de millions d’euros. Et craint de voir ses ventes baisser de 5 % à 10 %.

La coupe n’est pas loin de déborder chez les spécialistes des sodas et des boissons rafraîchissantes. Alors que les syndicats des embouteilleurs de boissons sans alcool, des bistrotiers et de la filière sucrière viennent de chiffrer à 400 millions d’euros l’impact sur leur compte du projet de surtaxe sur leurs boissons (taxe dite « soda ») en discussion au Parlement, un poids lourd du rayon s’insurge. Plus précisément le japonais Suntory Beverage & Food, propriétaire d’Orangina, Schweppes, Oasis, MayTea ou Pulco, et deuxième acteur en France derrière Coca-Cola, avec 17,5 % du marché en grandes surfaces.

« La taxe qui existant depuis 2012, indexée sur l’inflation, a déjà progressé de 10 % depuis deux ans. Avec le nouveau calcul prévu (en trois paliers, NDLR), notre approche de baisse graduelle du sucre sera totalement niée. Il est impossible de réduire le taux de sucre de 3 grammes en une fois. Sinon, le consommateur ne retrouve plus la boisson qu’il aime », explique Alexis Daems, le…

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