«Il n’est pas indécent de faire du business» : les entreprises françaises ont une carte à jouer dans la reconstruction de l’Ukraine

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«Il n’est pas indécent de faire du business» : les entreprises françaises ont une carte à jouer dans la reconstruction de l’Ukraine

La reconstruction, estimée à 500 milliards de dollars par la Banque mondiale, a d'ores et déjà commencé (ici à Zaporijjia). Il faut réhabiliter les villes et les villages détruits, reconstruire des infrastructures critiques… Smoliyenko Dmytro / Smoliyenko Dmytro/Ukrinform/ABACA

La France est déjà le premier employeur dans le pays. Malgré la guerre, l’activité se développe.

L’Ukraine a deux combats à mener. L’un est militaire, l’autre économique. « L’activité est là, il faut la soutenir. Ce qui permet au pays de tenir, c’est l’économie. » Bertrand Barrier, président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-ukrainienne (CCIFU) s’efforce de convaincre les 150 patrons réunis devant lui à l’occasion de la conférence sur les opportunités en Ukraine pour les entreprises françaises, à Paris, d’investir dans le pays malgré la guerre. La France est déjà un acteur économique majeur sur le territoire, le premier employeur étranger : 180 firmes sous drapeau tricolore opèrent en Ukraine et emploient 25.000 personnes.

Dans la finance, BNP Paribas et le Crédit agricole s’affichent dans le top 10 des banques ukrainiennes. Dans l’automobile, Renault et Stellantis ont des concessionnaires installés aux quatre coins du pays. Dans la grande distribution et l’agroalimentaire, Auchan, qui a ouvert quatre magasins en plein conflit, réalise 500 millions d’euros de chiffre…

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