Dans une autre vie, Billie Jean King aurait pu être journaliste. Ce mercredi 8 novembre, lors de sa rencontre avec le Figaro dans les coursives du stade de Séville où se tenait la finale de la compétition qui porte désormais son nom depuis 2020 (la Billie Jean King Cup), l’icône - considérée aux États-Unis comme l’athlète «la plus influente du XXe siècle» - nous a posé beaucoup de questions. Vêtue d’une éclatante veste fuchsia, les yeux vifs derrière ses lunettes bleu roi, King a voulu notamment connaître notre modeste point de vue sur l’évolution (controversée) du format de la compétition par équipes, l’ancienne Fed Cup (l’équivalent de la Coupe Davis féminine), qu’elle a remportée dix fois, en tant que joueuse puis capitaine. Elle lâche: «Nous voulons plus de spectateurs qui comprennent que nous sommes la Coupe du monde. Toutes les arènes étaient pleines à craquer à la Coupe du monde de football féminine. Nous voulons faire la même chose pour le tennis.»
Le défi reste immense. Si elle…