Correspondant à Jérusalem
Le calme des mauvais jours règne à Jérusalem. Pas un bruit, si ce n'est celui des sirènes de police. Et ce n'est pas seulement parce que, en ce dernier vendredi de ramadan, la ville est coupée en deux plus encore que de coutume, quadrillée par la police contrôlant les milliers de musulmans venus prier sur l'esplanade des Mosquées. La partie juive de la ville aussi était déserte, bien avant le début du shabbat. En milieu de journée,une salve de roquettes d'une rare intensité a été tirée depuis le Liban. Elle suivait de peu une série d'attaques de drones, également en provenance du Liban. Ces « intrusions hostiles » confirment les craintes des Israéliens. Lundi dernier, à Damas, un bâtiment consulaire iranien a été bombardé, la frappe est attribuée à Israël. Sept gardiens de la révolution ont trouvé la mort dans l'attaque, et parmi eux le général de la Force al-Qods, « Jérusalem » en arabe. L'homme, responsable des activités de cette unité en Syrie et au…