PSG-Le Havre : Chevalier solide, Digard courageux, Beraldo pas au niveau… Coups de cœur et coups de griffe

COUPS DE CŒUR

Chevalier, costaud

Critiqué sur le terrain, attaqué en dehors après la polémique du «like», Lucas Chevalier s’est montré serein samedi, au Parc des Princes, face au Havre (2-0). La meilleure réponse, c’est toujours sur le pré. Le néo-international a sorti trois grosses parades en première période, dont deux face à Kechta (14e et 39e). Et aussi du bout des gants, un sacré réflexe, avant d’être suppléé sur la ligne par Warren Zaïre-Emery (25e). Après le repos, il a encore été sollicité sur un coup franc piégeux (61e). Autoritaire dans les airs, toujours précieux au pied. Soirée parfaite pour l’ancien Lillois. Il en avait bien besoin. Plein de confiance. À noter que le portier normand Mory Diaw, formé au Paris Saint-Germain, a permis au HAC de s’en sortir honorablement.

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Digard, promesse tenue

«Je ne mettrai pas “le bus” contre le PSG», promettait Didier Digard ces derniers jours, sur RMC. L’ancien milieu de terrain parisien justifiait son choix par deux raisons : «Je ne sais pas le faire et cela ne me rend pas heureux». Comme on le sait, les entraîneurs peuvent mentir. Ça fait partie du jeu. Mais le coach havrais a tenu parole. Ses joueurs ont joué leur jeu. Ils ont essayé. Certes, il avait un poil renforcé son milieu. Mais au final, les Normands n’ont pas fermé le jeu, ils ont tenté, ils ont pris des risques. Simplement, ils n’ont pas eu la réussite nécessaire dans la zone de vérité. Au final, le HAC peut être fier de son match. Courageux.

On n’arrête plus Neves

Titulaire au coup d’envoi, Joao Neves a réalisé un match plein, avec les qualités qu’on lui connaît. Classique. Il a aussi marqué, encore. Et ça devient une habitude… Le Portugais a fait trembler les filets en début de seconde période, un but de renard des surfaces. Son cinquième cette saison en championnat. À date, le meilleur buteur parisien en Ligue 1 n’est ni Ousmane Dembélé, ni «Kvara» ou Bradley Barcola, mais bien Neves, avec cinq réalisations. Rappelons que l’ancien de Benfica a aussi marqué une fois en Ligue des champions. Last but not least, il s’était fendu d’un triplé lors du récent carton du Portugal contre l’Arménie (9-1), en qualifications pour le Mondial. L’appétit vient en mangeant…

COUPS DE GRIFFE

Beraldo, toujours pas

Régulièrement défendu par Luis Enrique, Lucas Beraldo ne montre que rarement qu’il a l’étoffe d’un titulaire au sein de la défense parisienne. Ça n’a en tout cas pas été le cas samedi soir. Régulièrement battu dans les duels ou à la course, l’international brésilien ne s’est pas montré rassurant. Un doux euphémisme… Ce n’est sans doute pas un hasard si Luis Enrique l’a sorti peu après l’heure de jeu, histoire de donner l’occasion à Lucas Hernandez de se dégourdir les jambes. Encore une occasion ratée pour Beraldo, qui n’est souvent bon que lorsqu’il a le ballon dans les pieds. C’est tout de même embêtant pour un défenseur…

Ramos, toujours pas non plus

Dans le même registre, Gonçalo Ramos a passé une soirée compliquée. Manque d’inspiration parfois, de connexion avec ses partenaires aussi et surtout de réussite face au but. Comme souvent lorsqu’il est titulaire, le Portugais est passé à côté de son sujet. Remplacé peu après l’heure de jeu, il n’est jamais aussi fort que lorsqu’il sort du banc.

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Sangante n’a pas montré la voie

À l’image de son cadeau devant Mbaye en première période, Arouna Sangnate n’a pas rassuré samedi soir. Ce n’est pas de sa faute si le HAC a perdu au Parc, mais il a simplement été dépassé. À noter qu’il était incertain avant la partie. Ceci explique peut-être au moins en partie cela. Aligné à droite et sans doute encore groggy après son élimination en Coupe du monde avec sa sélection, Loïc Nego n’a pas été beaucoup plus rassurant côté havrais…