«La Russie veut un internet souverain»: de Ruwiki à VKontakte, comment le Kremlin promeut ses plateformes

«Moins de YouTube, plus de Rutube». Devant l’ambassade des États-Unis à Moscou, le 19 juillet dernier, un adolescent tient une pancarte avec ce slogan favorable à cet équivalent de la plateforme de vidéos américaine en Russie. Lui, comme une centaine d’autres manifestants pro-Kremlin, proteste contre le blocage de 200 chaînes russe sur YouTube. Google refuse de les débloquer. En représailles, le pouvoir russe a ralenti le débit sur YouTube. Une «mesure forcée» pour sanctionner le géant du numérique, qui se retrouve dans l’incapacité de mettre à niveau son équipement dans le pays. 

La scène de manifestation, dont les photos ont marqué à l’international, a de nouveau mis en lumière son concurrent russe Rutube, lancé dans le pays en 2006. Car, derrière la création de plateformes comme Rutube, le Kremlin a un objectif clair : celui de créer, «un Internet souverain, qui soit un outil d’État», souligne Kélian Sanz Pascual au Figaro, analyste géopolitique chez Cassini Conseil…

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