Sur le tapis rouge, Élisabeth Borne prononce ses derniers mots à Matignon. «J’ai tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République», se félicite-t-elle au micro, en vantant sa méthode «sans relâche, sans coup d’éclat». En pleine passation de pouvoir avec son successeur Gabriel Attal, ce mardi 9 janvier, la désormais ex-première ministre quitte la tête du gouvernement à contrecœur. Mais pas la politique. Sa nouvelle vie passera par l’Assemblée nationale.
Devant pas moins d’une trentaine de parlementaires présents pour son départ, Élisabeth Borne se «réjouit» à l’idée de les rejoindre en tant que députée du groupe Renaissance. Dans un mois, après quelques congés loin de Matignon. Une autre manière de «poursuivre les réformes», dessein qu’elle a jugé «plus que jamais nécessaire» dans sa lettre de démission remise lundi à la demande d’Emmanuel Macron. «Ce n’était pas un choix évident. C’est une bonne nouvelle, son expérience va renforcer notre groupe», commente auprès du Figaro