Décès de Raisuqe : selon les premiers éléments de l’enquête, la barrière du passage à niveau était fermée
Les premiers éléments de l’enquête liée au décès de Josaia Raisuqe, dont la voiture a été percutée par un train sur un passage à niveau, ont été dévoilés en début d’après-midi par la Procureure de la République de Castres.
Le tragique accident est survenu aux alentours de 8 heures du matin. «Des premières investigations, résultant notamment des premiers témoignages recueillis, il apparaît que le véhicule aurait franchi les barrières de sécurité et aurait alors été percuté par la locomotive», a-t-elle précisé. Il s’agit en effet d’un passage à niveau «à l’ancienne», réputé par leur dangerosité, avec des barrières alternées, une de chaque côté qui ne couvre pas toute la largeur de la route. Il est donc possible de zigzaguer entre elles pour passer.
« La victime venait de quitter le centre d’entraînement du CO pour se rendre chez lui afin de récupérer des affaires oubliées »
La Procureure de la République
Parmi ces témoins, figurent des coéquipiers du joueur qui empruntaient la même route pour se rendre au centre d’entraînement du Castres Olympique, situé dans la commune de Saix, dans le Tarn, où a eu lieu la collision. La Procureure de la République a également indiqué que Josaia Raisuqe est mort «sur les lieux» de l’accident. La Dépêche révèle, de son côté, que les quelques joueurs du CO présents sur les lieux du drame se sont recueillis en priant autour de son corps.
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«La victime venait de quitter le centre d’entraînement du CO pour se rendre chez lui afin de récupérer des affaires oubliées», a-t-elle complété, ajoutant qu’une enquête «en recherche des causes de la mort a été immédiatement ouverte». Elle a été confiée aux brigades de recherches de Castres et de Vielmur-sur-Agout.
Le conducteur du train négatif à l’alcool et stupéfiants
La boîte noire du train - un TER en direction de Toulouse, aucun des 21 passagers présents à bord n’a été blessé – va être analysée. Tout comme le fonctionnement de ce passage à niveau. Par ailleurs, les premiers prélèvements (alcoolémie et stupéfiants) effectués sur le conducteur du train se sont révélés «négatifs». On s’oriente donc vers un accident lié à l’imprudence de Raisuqe qui, en retard du fait de son oubli, aurait forcé les barrières.