48 heures plus tard, Président cherche (encore) premier ministre désespérément
Le « maître des horloges » les laisse filer. À la suite de la rencontre, mardi, entre Emmanuel Macron et les représentants de différents partis, en dehors de la France insoumise (FI) et du Rassemblement national (RN), le chef de l’État avait promis de nommer un premier ministre dans les 48 heures. Or, le temps s’est écoulé et le successeur de Michel Barnier n’était toujours pas connu, jeudi soir.
« Ça coince », avertissait déjà son entourage dans la matinée. La raison : la recherche d’un profil qui permettrait d’établir un « pacte de non-censure » afin que le futur gouvernement puisse jouir d’un minimum de stabilité. Comme après le second tour des élections législatives, le 7 juillet, Emmanuel Macron, dans son obsession de ne pas nommer le Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon, cherche premier ministre désespérément.
Le président de la République avait pourtant écourté sa visite en Pologne, ce jeudi, faisant une croix sur son passage au musée de l’Insurrection de Varsovie pour rentrer plus tôt en France. L’annonce d’un nom et l’officialisation d’une nomination étaient attendues pour le début de soirée. Celle-ci a finalement été repoussée à vendredi matin. De nombreux profils ont été envisagés. Seule cohérence : aucun ne fait partie de la force arrivée en tête lors des dernières élections législatives, à savoir le NFP.