«On nous demande de faire barrage à l’antisémitisme d’hier avec celui d’aujourd’hui!» : avant le vote, le grand désarroi des Juifs de gauche

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«On nous demande de faire barrage à l’antisémitisme d’hier avec celui d’aujourd’hui!» : avant le vote, le grand désarroi des Juifs de gauche

Sébastien Delogu, député de La France insoumise, brandit un drapeau palestinien dans l'Hémicycle, le 28 Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA

TÉMOIGNAGES - Historiquement hostiles à l’extrême droite, ils ne se reconnaissent pas dans le Nouveau Front populaire, une alliance «à l’antisémitisme plus ou moins larvé».

Ils n’oublieront jamais les odieux dérapages de Jean-Marie Le Pen, de « Durafour crématoire » aux « chambres à gaz, détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». Ils s’alarment du retour à l’Assemblée nationale des députés relativisant les atrocités du Hamas, multipliant les clins d’œil antisémites, tandis que s’agitent des drapeaux palestiniens place de la République. Le « barrage à l’extrême droite », qui a toujours été un « principe fondamental » chez les Français de confession juive, peut-il tenir encore longtemps ? À la veille de ce deuxième tour, pris en tenaille entre « peste brune et peste rouge », ceux dont le cœur penche à gauche sont « au supplice ».

« Depuis le 7 octobre, les Français juifs, plus particulièrement ceux de gauche, sont plongés dans un profond désarroi, analyse David Khalfa, codirecteur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean Jaurès. Ils sont coincés entre le marteau d’une extrême droite nationale populiste…

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