Élection au CIO : David Lappartient se sent «toujours dans la course»
Le Français David Lappartient se sentait «toujours dans la course» mercredi à la veille de l'élection en Grèce du nouveau président du Comité international olympique, historiquement indécise avec sept candidats en lice. «Aujourd'hui c'est plus ouvert que jamais, et personne ne peut prédire quel sera le résultat», surtout avec un système de tours successifs «où le report des voix est assez essentiel», a analysé le Breton de 51 ans face à quelques journalistes.
Président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français (CNOSF), Lappartient figure parmi les sept prétendants à la succession de l'Allemand Thomas Bach, auprès notamment du Britannique Sebastian Coe et de l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Jr. Dépourvu de passé de sportif mais deuxième candidat le plus jeune derrière la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, 51 ans, le Français a «le sentiment d'être toujours dans la course», qui se dénouera jeudi vers 15h lors de la 144e session du CIO à Costa Navarino, en Grèce. Il lui reste donc un peu plus de 24 heures pour convaincre «un par un» la centaine de membres de l'instance olympique et rester dans le sillage du trio Samaranch-Coe-Coventry, largement en tête des pronostics.
On va élire le dixième président du CIO en un peu plus de 130 ans, donc ce n’est pas quelque chose qui se passe tous les matins.
David Lappartient
«Souvent les collègues veulent aller plutôt dans l'endroit où les tendances se dégagent, pour que leur vote soit utile», décrypte-t-il. «Donc il faut apparaître plutôt comme étant un de ceux qui peuvent sortir du chapeau, sinon vous risquez de vous affaiblir». En plus de sa double casquette UCI-CNOSF, Lappartient estime avoir «l'âge parfait» pour décrocher un premier mandat de huit ans à la tête du sport mondial, avec «suffisamment d'expérience politique sportive» tout en étant «connecté avec les enjeux d'aujourd'hui». «C'est un moment quand même assez historique», a souligné le Français. «On va élire le dixième président du CIO en un peu plus de 130 ans, donc ce n'est pas quelque chose qui se passe tous les matins».