Si on s’est comporté en fourmi pendant des dizaines d’années, il est temps de se muer en cigale. À l’heure de la retraite, l’épargnant peut disposer comme bon lui semble du magot patiemment amassé dans son plan d’épargne-retraite (PER). Il est libre de retirer son pactole en une ou plusieurs seule fois, ou bien de le convertir en rente qu’il percevra durant sa vie entière.
Voilà pour la théorie. En pratique, seuls 40 % des contrats du marché permettent de retirer ses fonds sans aucune contrainte. Plusieurs assureurs exigent, par exemple, un montant minimal par retrait. Il est de 1500 € avec le PER Perfutura Premium (distribué par Predictis) et le PER Placement-direct (Placement-direct.fr), 1000 € avec Linxea Spirit PER (Linxea). D’autres limitent leur nombre. Ainsi, le PER individuel et le Perivie, assurés par l’UMR, obligent à réaliser 2 ou 4 versements par an. Ni plus ni moins. Pire, celui commercialisé par LCL (assuré par le Crédit agricole) n’offre aucun choix: le capital ne peut être…