«Présidentielle américaine: la surprise Kamala»

Les républicains ont tenté de la disqualifier d'emblée : Kamala Harris, qui a remplacé au pied levé un Joe Biden aux prises avec la sénilité, n'avait ni les compétences ni l'étoffe pour devenir la première Afro-Américaine présidente des États-Unis. En réalité, la campagne Trump n'était pas préparée à la « surprise Kamala ». Et un sentiment de panique se dégage du GOP alors que la fusée Harris a réussi son décollage. La vice-présidente a su rassembler son camp et n'a pas attendu la convention pour obtenir les voix nécessaires à l'investiture de son parti. À Chicago, le 19 août, elle sera célébrée comme la championne incontestée du Parti démocrate.