Nestlé connaît décidément un début d’année difficile. Secoué par des interrogations de ses actionnaires sur la qualité de son portefeuille de produits, et par celles des autorités sanitaires et des consommateurs sur les conditions d’embouteillage de ses précieuses eaux minérales (Perrier, Vittel, Contrex, Hépar…), le groupe suisse a fait état, ce jeudi, d’un net affaissement de sa croissance organique sur les trois premiers mois de l’année. Sur la période, celle-ci a atteint 1,4 %, à 23,47 milliards de francs suisses (24 milliards d’euros). Soit très en deçà des 7,2 % enregistrés en 2023, durant laquelle son chiffre d’affaires avait été poussé par la hausse de ses prix pour compenser celle de ses charges.
Nestlé ayant levé le pied sur ce levier tarifaire ces derniers mois, ce ralentissement du rythme de croissance était attendu. En revanche, le leader mondial de l’alimentation a fait état d’une dégradation de ses volumes inattendue, avec une croissance interne réelle (RIG) sur la période…