«Guet-apens» et affrontements: le stade de Lyon, nouveau théâtre des tensions identitaires

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Le craquage de fumigènes des tribunes de l’OL lors de la rencontre face à l’OM, en février dernier. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

DÉCRYPTAGE - Les affrontements entre supporters lyonnais du 6 octobre dernier sont symptomatiques de tensions identitaires qui couvent dans la ville. Quelles sont les solutions pour les empêcher ?

La journée avait tout pour être parfaite. Une victoire 2-0 à domicile de l’Olympique lyonnais, quatrième succès d’affilée toutes compétitions confondues. C’était sans compter les violents affrontements qui se sont déclenchés sur le parvis du stade entre supporters lyonnais, le tout au milieu d’un public familial. Des hommes cagoulés, habillés tout de noir, les uns sur les autres faisant fi des tentatives de la police de calmer la situation à l’aide de gaz lacrymogène. « Les violences, quelles qu’elles soient, n’ont pas leur place à l’OL. Nous condamnons très fermement les affrontements et agressions qui ont eu lieu dans le stade », a tout de suite dénoncé Laurent Prudhomme, directeur général de l’OL, qui reste le seul relais de communication du club sur cet événement.

Comment en est-on arrivé là ? Comment des supporters d’un même camp peuvent-ils se détester à ce point ? La réponse réside dans la création d’un nouveau groupe dans les tribunes lyonnaises : 

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