JO : dopage, réchauffement climatique, technologie... pourquoi il y a eu moins de records du monde aux Jeux de Paris ?

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JO : dopage, réchauffement climatique, technologie... pourquoi il y a eu moins de records du monde aux Jeux de Paris ?

Sydney McLaughlin-Levrone a établi un nouveau record du monde au 400 m haies. Dylan Martinez / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Depuis Pékin, les records du monde aux Jeux olympiques sont en baisse. Et Paris 2024 ne déroge pas à la règle avec 17 records contre 30 en 2008. Une chute qui ne doit rien au hasard.

Le 30 août 1904, le Cubain Andarin Carvajal, chaussé de mocassins, a terminé 4e du marathon des Jeux de Saint-Louis (États-Unis), derrière l’Américain Frederick Lorz ayant passé la majorité de la course à bord d’une voiture pour franchir la ligne d’arrivée en plus de 3 heures. Le marathon olympique le plus long de l’histoire. Cent vingt ans plus tard, les épreuves féminine et masculine ont établi deux nouveaux records olympiques. Chaussures à plaque de carbone aux pieds, Tamirat Tola et Sifan Hassan ont avalé avec rapidité les 42,195 km du parcours. Mais le record du monde de Kelvin Kiptum, lui, reste hors de portée. Pour le moment.

Car l’innovation qu’ils ont aux pieds pourrait permettre aux meilleurs de descendre en dessous de la barre symbolique des deux heures. Ces plaques de carbone apparues ces dernières années dans la semelle des chaussures ont fait exploser les records poussant la Fédération internationale à interdire les prototypes en compétitions à partir de 2022.

Gains marginaux et fibre de carbone

«Ces lames…

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