Proxima veut livrer bataille à la SNCF sur la façade atlantique

Depuis quelques mois, le nom d’un nouveau projet ferroviaire, baptisé Proxima, est cité sans que personne ne sache précisément ce qui se cache derrière. Seul le nom de sa directrice générale, Rachel Picard, une des anciennes dirigeantes de l’équipe de Guillaume Pepy à la SNCF, avait été dévoilé. Celle qui a passé seize ans dans le groupe avant de le quitter en 2020 est bien décidée à créer « la première compagnie indépendante de trains à grande vitesse » face au poids lourd historique.

Le projet avance tant et si bien que les fondateurs et actionnaires de Proxima dévoilent aujourd’hui leur jeu. D’abord en confirmant l’achat à Alstom de douze rames TGV de nouvelle génération, celles que la SNCF a appelées « M ». Des rames capables d’accueillir davantage de voyageurs, moins gourmandes en énergie et moins chères à exploiter. La facture de cet investissement, de l’ordre de 40 millions d’euros par rame, avoisine les 500 millions d’euros. L’unique actionnaire de Proxima, le fonds d’investissement…

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