Emmanuel Macron sur TF1 : pourquoi Charles Biétry va-t-il intervenir ?
TF1 bouleverse sa programmation ce mardi soir, avec l’émission spéciale «Emmanuel Macron, les défis de la France » en lieu et place de « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres » initialement prévu. À cette occasion, Gilles Bouleau reçoit Emmanuel Macron pour un entretien de deux heures, en direct, ponctué d’interventions de personnalités issues de la société civile et de questions de téléspectateurs.
Le président de la République doit aborder les thèmes majeurs de l’actualité comme l’emploi, la sécurité, les menaces internationales ou encore les finances publiques. « Il rendra compte de la situation et reviendra sur les engagements pris depuis le début de son mandat », souligne TF1 en promettant un « dispositif visuel inédit ».
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Le thème de la fin de vie abordé par Charles Biétry
Parmi les intervenants, Emmanuel Macron débattra en plateau avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur le sujet des retraites, avec Robert Ménard, maire de Béziers, sur celui de la sécurité, avec l’essayiste libérale Agnès Verdier-Molinié sur les finances publiques et avec Salomé Saqué, spécialiste de l’environnement, sur la jeunesse.
D’autres interventions se dérouleront par l’intermédiaire de vidéos enregistrées à l’avance et à distance comme cela sera le cas pour le YouTubeur Tibo InShape et l’ancien journaliste sportif Charles Biétry. Atteint de la maladie de Charcot, ce dernier a perdu l’usage de la parole et sa voix sera reproduite par l’intermédiaire de l’intelligence artificielle. Un dispositif technique utilisé en janvier dernier dans le cadre de l’émission « Sept à huit » dans laquelle il avait été interviewé à son domicile de Carnac, en Bretagne, par Audrey Crespo-Mara.
Comme chaque intervenant de la soirée choisi par la direction de l’information de TF1, Charles Biétry abordera un thème spécifique qui le concerne personnellement avec Emmanuel Macron, celui de la fin de vie et du projet de loi de l’aide à mourir actuellement débattu à l’Assemblée. L’ancien patron des sports de Canal+ qui refuse de « mal mourir » à cause de sa maladie s’est inscrit en Suisse pour avoir recours, s’il l’estime nécessaire, au suicide assisté.