Quand le procès des viols de Mazan ravive la guerre des sexes

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Manifestation du 14 septembre à Rennes contre les violences faites aux femmes et en soutien à Gisèle Pélicot. Damien MEYER / AFP

RÉCIT - Cette affaire hors norme bouscule les rapports entre les sexes. Si les femmes sont de plus en plus tentées par la méfiance envers les hommes, de nombreux hommes, eux, s'interrogent sur leur masculinité.

Dès le premier jour, l’avocat de Gisèle Pélicot, Me Stéphane Babonneau, l’avait prédit : «les débats qui auront lieu ici vont dépasser cette salle d’audience». De fait divers, l’affaire des viols de Mazan est en effet devenue un fait de société. Aujourd’hui il est question d’un procès «historique» et le traitement médiatique est tranchant. Sévère pour l’ensemble des hommes. En quelques semaines, France 5 a évoqué «le procès de la masculinité » ;  LCP, celui «des bons pères de famille». Le média en ligne Blast a demandé «Comment faire pour que les hommes arrêtent d’agresser ?» Dans Libération est parue une tribune «contre la domination masculine» signée par deux-cent hommes. À quoi tient ce traitement ? À la composition de la salle d’audience : d’un côté, un groupe d’accusés masqués, des hommes qui font bloc et rient parfois ensemble. De l’autre, une femme, seule. Le contraste est encore plus frappant à la sortie : avant de passer…

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