Inde : comment le smog, ce nuage de pollution, asphyxie la population de Delhi l’hiver

Les Indiens l’ont baptisé « Delhi smog ». Il prend l’apparence d’un fantôme qui erre dans les rues de la capitale indienne et hante les esprits. D’aucuns pourraient songer au célèbre Pokémon – de type poison – Smogogo. Une brume sèche et épaisse, d’une teinte brune, grisâtre ou jaunâtre, mélange de brouillard, d’ozone troposphérique et de particules fines, qui recouvre chaque année de novembre à janvier le ciel de New Delhi et asphyxie ses quelque 30 millions d’habitants.

Emprunté à la langue de Shakespeare, « smog » est né de la contraction des mots « smoke » et « fog » : fumée et brouillard. Dit autrement, selon l’Organisation météorologique mondiale, il est la résultante d’une pollution atmosphérique anormale. Ce phénomène n’est pas d’origine naturelle, mais d’origine anthropique, c’est-à-dire lié aux activités humaines, dont les conséquences sont dévastatrices pour l’environnement et la santé du peuple indien.

Multiples causes, incurie de Modi

Il reste 85 % de l’article à lire, la suite est réservée aux abonné.es.
Profitez d’un accès illimité aux contenus en ligne et
soutenez une rédaction jeune, libre et engagée !

Abonnez-vous à l’Humanité à partir de 11€/mois