Le succès populaire du passage de la flamme «montre la passion des Français pour les JO» se satisfait Thomas Bach
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a estimé vendredi que la «réussite» du relais de la flamme en France, avec 5 millions de spectateurs, «augure bien» du succès des JO de Paris, malgré l'incertitude politique actuelle.
«La grande réussite (du relais de la flamme, ndlr) est de très bon augure pour le succès des JO», a déclaré M. Bach à l'AFP, interrogé sur le record du nombre de billets vendus pour les Jeux de Paris, à 8,6 millions sur la partie olympique, contre 8,3 pour le précédent record des Jeux d'Atlanta en 1996.
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À ce chiffre, s'ajoutent plus d'un million sur la partie paralympique, a indiqué jeudi le patron du comité d'organisation des JO de Paris (26 juillet - 11 août), Tony Estanguet.
Les organisateurs des JO de Paris prévoient de vendre 10 millions de billets et 2,8 millions pour les Paralympiques (28 août - 8 septembre).
Le succès populaire du passage de la flamme «montre la passion des Françaises et Français pour les sports et les JO», a-t-il ajouté lors du passage de la flamme olympique dans le pittoresque village viticole de Vougeot (Côte d'Or).
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Lancé avec éclat début mai à Marseille, le relais de la flamme olympique a depuis été éclipsé par les soubresauts politiques. Son passage à Paris dimanche, jour de la fête nationale, et lundi doit remettre la lumière sur les JO, à douze jours de la cérémonie d'ouverture.
M. Bach, qui sera présent à Paris dès le passage de la flamme, ne s'est pas prononcé sur les éventuels périls que pourrait provoquer l'incertitude dans laquelle la France est plongée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
M. Bach était invité à assister à l'arrivée de la flamme dans le somptueux Château du Clos Vougeot (Côte d'Or), siège de la Confrérie des chevaliers du Tastevin, qui soutient les bourgognes. Un «chapitre», repas cérémoniel de la Confrérie, était pour l'occasion organisé sur le thème de l'Olympe.
M. Bach a été pour l'occasion fait «chevalier» de la Confrérie, un «honneur», a-t-il estimé, se disant «amateur de vins français» et rappelant qu'il a grandi en Franconie, une région viticole très célèbre en Allemagne. «Ma mère était une grande amatrice de vins et m'a transmis cette passion», a-t-il déclaré dans un discours.