La Grèce veut s’ouvrir aux universités privées et étrangères

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Des étudiants manifestent depuis plus d’un mois (ici jeudi, devant le Parlement grec, à Athènes) car ils estiment que cette loi va dévaluer leurs diplômes au profit des établissements à but lucratif LOUIZA VRADI/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Un projet de loi polémique est en discussion au Parlement afin de combattre le départ des étudiants diplômés.

À Athènes

Jamais l’ambassade de France en Grèce n’avait vu autant d’établissements supérieurs français participer au Salon des études en France, à Athènes. L’afflux était tel qu’il a éveillé la curiosité du ministre grec de l’Éducation, Kyriakos Pierrakakis, venu les rencontrer auprès de l’ambassadrice de France, Laurence Auer. «Pas moins de 40 établissements et 16 universités sont concernés, avec une augmentation de 20 % d’étudiants grecs en France», précise-t-on dans les services de coopération universitaire et scientifique de l’Institut français de Grèce.

Un institut qui a d’ailleurs encouragé la signature d’un partenariat entre les universités d’Athènes et trois sections de la Sorbonne (médecine, ingénierie et lettres). Sans négliger le travail de fond effectué par les fonctionnaires mobilisés pour l’événement, on ne peut ignorer l’intérêt des établissements français pour la Grèce, notamment avec le nouveau projet de loi fraîchement déposé à la Vouli, le Parlement grec. Ce projet permettrait…

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