«Ta gueule, toi là-haut !» : quand le désordre envahit l'Assemblée nationale

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«Ta gueule, toi là-haut !» : quand le désordre envahit l'Assemblée nationale

La Première ministre Élisabeth Borne lors de son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale, le 6 juillet 2022. FRANÇOIS BOUCHON / LE FIGARO

INFOGRAPHIES Ugo Bernalicis a écopé d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal pour son comportement en commission des lois ce jeudi. Il s’agit de la 91e sanction prononcée depuis le début de la législature, la plus indisciplinée de la Ve République.

Lorsque la Première ministre, Élisabeth Borne, prend la parole au Palais Bourbon pour annoncer le recours à l'article 49.3 de la Constitution sur la réforme des retraites, les oppositions s'en donnent à cœur joie. Les députés de La France insoumise brandissent des pancartes «64 ans, c'est non» ou «Démocratie». Puis, rejoints par les élus du Rassemblement national et une infime partie des Républicains, ils entonnent plusieurs Marseillaises consécutives, empêchant alors la cheffe du gouvernement de s'exprimer. Un comportement qui a valu à 77 d'entre eux un «rappel à l'ordre», sans inscription au procès-verbal, prévu par les articles 70 à 73 du règlement. Le bureau de l'Assemblée a en effet décidé de sévir a posteriori contre la présidente du groupe LFI Mathilde Panot, Sandrine Rousseau (EELV), qui avait rendu public les travaux de la Commission mixte paritaire, ou encore Aurélien Pradié (LR).

Cette sanction demeure la plus faible parmi la palette à disposition du président de séance et n'aura donc aucun impact sur les parlementaires concernés. Par ailleurs, elle avait déjà été utilisée le même jour, lors du débat sur…

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