Daniel Kretinsky : « Entre la révolution IA et la taxe Zucman, il faut choisir »

Daniel Kretinsky est président du groupe d’énergie EPH et du groupe de médias CMI.


N’étant pas français, devrais-je publier cette tribune ? J’aime la France. Je crois en elle. Or elle s’engage dans des débats fondés sur un paradigme obsolète, prenant ainsi un risque mortel.

Des développements technologiques arrivent, les applications de l’intelligence artificielle, qui sont une nouvelle révolution industrielle d’une ampleur considérable. Le PIB des pays capables d’en profiter va très probablement croître au-delà de 5 % (on parle même de 7 % ou plus). Si la France peut profiter de cette vague d’innovation, chaque année son PIB va croître d’au moins 150 milliards d’euros et ses recettes publiques de l’ordre de 60 milliards d’euros.

Dans cette configuration, même la question de l’âge de la retraite se posera en des termes très différents. La quantité d’heures travaillées va être réduite d’au moins 10 %, comme lors des vagues précédentes d’innovation. C’est beaucoup plus que l’écart entre…

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