Coupe du monde de rugby féminine : les Bleues dominées par la Nouvelle-Zélande pour la médaille de bronze

Coupe du monde de rugby féminine : les Bleues dominées par la Nouvelle-Zélande pour la médaille de bronze

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Désillusion pour les Bleues. Icon Sport / Icon Sport

Les Bleues s’inclinent, 42-26, dans la petite finale. Malgré un réveil en fin de match, le XV de France féminin a été dominé durant la majeure partie de cette rencontre par des Néo-Zélandaises cliniques.

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L’équipe de France termine ce Mondial à la quatrième place. Les Françaises ont laissé échapper la médaille de bronze, ce samedi, à Twickenham, et signent leur plus mauvaise performance dans un Mondial depuis 2010.

Dominées six essais à quatre, les Bleues ont pris un gros coup sur la tête, une semaine après avoir échoué, pour la neuvième fois en dix Mondiaux, à accéder enfin à la finale, face aux Red Roses anglaises (35-17).

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Un début de match idéal

L’équipe de France avait pourtant pris la rencontre par le bon bout. Dans un Twickenham bien garni pour ce jour si particulier (petite finale et grande finale se tiennent ce samedi, à quelques heures d’intervalle et dans le même stade) dans la capitale anglaise, les filles de Mignot et Ortiz portaient comme à leur habitude le ballon et trouvaient rapidement la faille grâce à un joli mouvement conclu par Pauline Bourdon Sansus côté droit, bien servier par Marine Ménager après contact. (10e). Très vite, les Néo-Zélandaises répondaient sur une combinaison limpide après ballon porté, qui permettait à Ruahei Demant de terminer sous les poteaux (14e).

Le coup de massue des Black Ferns

Nassira Konde et les siennes repartaient à l’abordage, avant de gâcher deux occasions dans les 22 mètres adverses (un-avant de Ménager et un déblayage sur le côté de Fall Raclot). Le momentum était passé. Petit à petit, les Black Ferns posaient leurs mains sur le ballon et revenaient à plusieurs reprises dans les 22 mètres adverses. D’abord solidaires en défense, les Tricolores lâchaient finalement en voyant Brunt gagner son duel face à Carla Arbez pour le deuxième essai des Néo-Zélandaises (32e). Avant le coup de massue. Sur deux attaques éclair, Renee Holmes (37e) et Laura Bayfield (40e) faisaient exploser la défense tricolore, impuissante à l’image de Bourdon Sansus, prise par un crochet de l’épatante Jorja Miller. L’équipe de France, dans le coup à quelques minutes de la mi-temps, voyait ainsi le score enfler après un premier acte loin d’être ridicule (26-7).

Un réveil tardif

Dans un deuxième acte moins intense, la talentueuse ailière Sorensen-McGee proposait d’abord un festival en inscrivant deux essais (47e et 60e), dont le premier en solitaire après un sublime travail dans la défense adverse. D’abord totalement éteintes, les Bleues se réveillaient grâce aux changements apportés par le staff, avec notamment une entrée très consistante de Lina Tuy, à la place de Carla Arbez (beaucoup moins bien dans cette petite finale).

Pour récompenser sa Coupe du Monde XXL, Léa Champon inscrivait alors le deuxième essai du XV de France féminin, en solitaire, en gagnant son duel (62e). Puis, quelques minutes plus tard, Gabrielle Vernier terminait sous les poteaux (66e), avant qu’Émilie Boulard n’inscrive un magnifique essai côté gauche, suite au travail de Joanna Grisez dans la défense (72e). Dans les derniers instants, Marine Ménager et les siennes ont tenté, en vain. Les Bleues terminent ainsi ce Mondial au pied du podium, un bilan décevant mais sans surprise, tant le niveau avec les autres nations semble parfois important. Si près, si loin...