Apparitions, messages mystiques, statues qui pleurent, stigmates... Les «phénomènes présumés surnaturels» apparaissent régulièrement dans l'Église catholique. Si le Vatican a toujours été d'une extrême prudence, il vient de renforcer cette défiance en imposant, pour la Pentecôte 2024, six nouveaux critères de discernement. Il renonce surtout à affirmer avec certitude que ces phénomènes sont d'origine divine en retirant notamment à l'évêque local la responsabilité de discerner qu'il avait jusque-là. Et il rappelle que les catholiques ne sont «pas obligés» de croire à ce type de manifestations, même si elles ont été reconnues par l'Église.
Devant un phénomène mystérieux, l'Église catholique se contentera désormais, dans le meilleur des cas, d'un «nihil obstat» - littéralement «rien ne s'oppose» - qui sera décidé à Rome. Elle ne formule ainsi aucune objection à ce que des fidèles viennent prier sur le lieu d'un «présumé phénomène surnaturel» de façon à respecter la «piété populaire».
Mais derrière…